Confiance, authenticité, ouverture et coopération en période de transition
Transition est souvent synonyme d’incertitude, incertitude étant très souvent relié à l’insécurité, ce sentiment archaïque qui bouleverse, voir accentue certains fonctionnements habituels. L’incertitude nous met face à nos besoins, nos manques, nos vulnérabilités.
La peur balaye la confiance et entraine moins d’ouverture et d’interdépendance avec les autres. On commence à chercher des stratégies personnelles ou d’acteur pour traiter avec les autres. On cherche des protections par des règles, des normes, des contrats ou des lois de plus en plus rigides. L’énergie est mobilisée pour se défendre plutôt que pour créer. La peur ralentit les processus mentaux, l’imagination, la créativité, l’ouverture, l’humour, le goût du risque le courage, l’intuition et la conscience de soi.
Le sentiment même d’exister est parfois remis en jeu.
Nous savons que c’est le détenteur de l’information qui détient le pouvoir. Dans les organisations, c’est dans l’incertitude que l’on assiste aux plus grands jeux de pouvoirs selon Crozier et Friedberg.
Le passage du mode de management classique et pyramidal au modèle d’entreprise libérée est une chose tout à fait souhaitable mais produit souvent remous et effets contre productifs, du moins dans un premier temps.
L’incertitude manipule nos émotions : ne sachant pas ce qui va arriver, nous imaginons le pire : licenciement, rétrogradation, pertes en tout genre, financières, réseau, statut, identité. L’incertitude manipule aussi nos actions, nous réactivons la zone de « contrôle » et pression, comparaison, auto-harcèlement.
La coopération avec les autres et avec soi-même s’avère d’autant plus complexe que s’activent les mécanismes de défense.
Le changement, c’est aussi un deuil, une perte dans lequel déni, peur, colère et dépression prennent place. L’accompagnement vers l’acception et la coopération est parfois long et douloureux
Le changement introduit une réorganisation, une sortie parfois non voulue même si nécessaire parfois, d’une zone de confort. Hors de la zone de confort se situe la zone de peur. La traverser amène vers la zone d’apprentissage et enfin vers la zone de grandeur ou nous nous trouvons enfin à notre juste place.
Je vous accompagne à développer ce juste regard sur vous-même et sur votre environnement, de sorte à ce que vous puissiez passer d’une posture subie à une posture active, pour que vous deveniez vous-même bénéficiaire du changement et acteur de changement.