MES FONDEMENTS/MON APPROCHE :
Une théorie devient importante non pas parce qu’elle dit la vérité mais parce qu’elle conduit à reconsidérer les pratiques…Kenneth J Gergen
La sociologie des organisations :
« …ni nos intentions, ni nos motivations, nos objectifs, ni nos relations transcendantales avec le sens de l’histoire ne sont une garantie ou une preuve de la réussite de nos entreprises »…Crozier et Friedberg
Elle nous montre que tout changement nécessite, comme condition nécessaire, la prise en compte des rationalités des différents acteurs impliqués et donc la reconnaissance non seulement qu’ils peuvent et doivent infléchir les actions de changement, mais que concrètement ils les infléchissent et les modifient.
Le travail d’observation de Bernoux l’a amené à observer les zones d’autonomies que se donnent les acteurs et à constater que ceux-ci n’acceptent les changements imposés que dans la mesure où ils en comprennent la logique, où ces changements permettent de donner du sens à leur travail (de se l’approprier) et où ils peuvent en partie les négocier et les modifier.
Tout changement a lieu dans un intervalle entre les contraintes qui s’imposent ou semblent s’imposer à l’organisation, les institutions dans lesquelles cette organisation est encastrée, et les acteurs qui vont légitimer ou rejeter les décisions tirées de ces contraintes. Ainsi, aucun changement ne peut avoir lieu si les acteurs qui le mettent en œuvre ne lui donnent un sens.
La systémie :
Je crois aux capacités auto-correctrices des systèmes
Je crois que l’attention à l’autre est plus forte que le repli sur soi
Que les ressources d’un système peuvent être plus puissantes que ses paralysies
Que les relations apparemment les plus figées sont susceptibles d’évoluer Olivier Amiguet
Dans le monde des idées, les vérités profondes coexistent, s’interpénètrent, se confrontent et se fécondent.
La systémie emprunte l’idée au constructivisme que l’être humain et lui seulement est responsable de sa pensée, de sa connaissance et de son action. Cette connaissance construit un monde constitué par notre expérience que nous ordonnons et à laquelle nous donnons sens.
L’école de Palo Alto a mis l’accent sur les effets de la communication sur le comportement et que celle-ci est circulaire c’est-à-dire tour à tour cause et effet. Le sens d’un comportement est donné par le contexte dans lequel il se déroule.
Cette approche est parfaitement complémentaire de la sociologie des organisations car
la théorie du système général va permettre de construire la réalité en système c’est-à-dire un ensemble d’éléments en interaction, organisé, qui dans un contexte donné évolue, cherche à atteindre des buts, produit des activités.
Accéder à un système complexe – et l’organisation en est une ! – oblige à passer d’une vision analytique à une vision systémique. Cette approche a quelque chose de révolutionnaire dans notre culture en ce sens qu’elle consiste, entre autres, à faire l’impasse sur la recherche des causes, à renoncer à l’interprétation psychologique et à éviter le recours à des modèles. Ce sont sans doute là les trois abandons les plus difficiles à admettre…
Elle se concentre sur les objectifs à atteindre et rejoint là le processus de coaching que je mets en œuvre.
En effet, « L’approche systémique du changement consiste à répondre à une demande en s’appuyant sur les composants fondamentaux* du système afin d’élaborer et mettre en œuvre une stratégie destinée à mobiliser le ou les acteurs concernés dans une direction précisée avec le demandeur. Elle nécessite la mise en place d’ajustements successifs pour réguler* les résistances* spontanées ou organisées des acteurs et pour s’adapter aux pressions et/ou aux évolutions de son environnement.
La thérapie sociale :
« Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire. »
Carl Gustav Jung
La Thérapie Sociale est une approche transdisciplinaire, inventée par Charles Rojzman à la fin des années ’80 et développée depuis plus de 10 ans par lui et ses associés Igor Rothenbühler et Nicole Rothenbühler.
Elle a pour but de soigner la coopération entre les êtres humains afin de recréer de l’intelligence collective, retisser des liens entre des groupes et des milieux divisés ou isolés et renforcer la cohésion sociale et une vie collective démocratique. Elle permet de construire des pratiques collectives et des savoirs-être adaptés à une société diversifiée, fragmentée, compétitive où il devient toujours plus difficile de travailler et de vivre avec les autres.
Cette approche passe par la transformation des ressentiments, des violences et parfois des haines entre les personnes et entre les groupes. Elle cherche à recréer un lien entre des personnes séparées par des peurs, des méfiances et des préjugés ou opposées idéologiquement. Elle leur permet ainsi de recréer des liens constructifs et de vivre les conflits nécessaires à la résolution de leurs tensions. Car il ne peut y avoir de vie démocratique sans conflits. Elle crée les conditions d’une coopération entre tous et pas seulement entre gens de bonne volonté ou partageant les mêmes points de vue. Elle répond ainsi aux besoins de compréhension et d’action des intervenants politiques et sociaux en même temps qu’au souci de tous les citoyens de vivre mieux dans un temps de crise et d’incertitude.
L’élément humain :
La connaissance de soi et l’estime de soi sont les premières étapes pour résoudre les problèmes d’organisation et de leadership. Will Schutz
L’Elément Humain® est un guide de développement du Leadership et des équipes dédié aux entreprises pour créer un environnement de travail Performant, Responsable et Ouvert.
Son auteur, Will Schutz, a combiné rigueur scientifique, pédagogie innovante et ses 30 années d’expérience comme consultant dans des entreprises telles que AT&T, La Nasa ou la Banque Mondiale ont permis de créer un modèle qui a pour finalité ultime d’ « Accroître la Performance Effective des Organisations »
Will Schutz a participé au développement des nombreux courants de la psychologie moderne aux États-Unis. Docteur en psychologie en 1951 à UCLA, il s’intéresse aux relations entre les personnes et à la psychologie des comportements. Il explore l’idée selon laquelle on peut travailler au développement des personnes en utilisant le travail en groupe. Il comprend alors le rôle fondamental des ressentis dans les relations et les comportements. Il découvre que les relations aux autres dépendent du ressenti vis à vis de soi. L’estime de soi prend alors une place importante dans la suite de ses travaux. Il forge ainsi son approche qu’il baptise l’Elément Humain©, synthèse de ses découvertes et de l’intégration des divers courants de la psychologie de l’individu et des groupes. L’Elément Humain© est une méthode d’apprentissage complète, une pédagogie simple et efficace qui conduit les personnes à travailler ensemble et à développer des relations de confiance dans leur vie professionnelle et personnelle.