
D’où l’intérêt d’avoir un regard multifacette sur le comportement humain..
Alors pourquoi ai je choisi cette illustration de moineaux sur mon site internet, mis à part le fait que j’adore les oiseaux ? (j’en profite pour faire une spéciale dédicace à Frédéric Roth qui me ravit régulièrement les yeux de ses photos d’oiseaux : https://www.frothphoto.com/nature/oiseaux/ ). L’une des raisons est que ce sont des animaux qui se rassemblent spontanément et passent une bonne partie de leur vie en groupe. On dit que c’est un animal grégaire. Commençons par donner une définition du grégarisme : Le grégarisme est la tendance des animaux à former des groupes sociaux comme les troupeaux de mammifères, les bandes d’oiseaux ou les bancs de poissons. L’attraction mutuelle des congénères d’un groupe social sous-entend un certain degré de coordination dans leur comportement. ( http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers14-11/36685.pdf.) Le comportement grégaire est bien souvent décrié dans notre société dans le sens où elle amènerait les personnes à produire les mêmes comportements au même moment, exit la liberté de penser et d’agir. Pour Nietzsche, l’instinct grégaire constitue une des causes du malaise de notre civilisation. Selon lui, l’individu grégaire obéit sans penser, se laisse conduire comme un mouton dans un troupeau. Soit ! Aujourd’hui j’ai choisi de vous rappeler une autre facette de ce « grégarisme » tant décrié, le comportement grégaire étant développé en premier lieu dans un but de survie de l’espèce…Car selon vous, pourquoi les moutons se rassemblent t’il de cette façon ? Tout simplement pour se protéger de la menace extérieure, le loup ! On connait bien ce phénomène chez un certain type de poisson comme les sardines ou les maquereaux qui se déplacent en bancs. Formé par plusieurs milliers de poissons le banc rend l’identification d’un seul individu par les prédateurs quasi impossible et simule une créature intimidante pour les chasseurs de taille moyenne. De plus, la formation en banc permet par ailleurs une moins grande dépense d’énergie : les poissons se déplacent dans le sillage de leurs congénères. La résistance de l’eau est donc moins importante. On pourrait ainsi énumérer toute sorte d’animaux : les manchots qui se tiennent chaud, les fourmis qui pratiquent la division du travail etc…Rassurez vous, je n’ai pas l’intention de me lancer dans la rédaction d’articles scientifiques ! Il n’en est pas moins vrai que les animaux nous enseignent ; en effet, l’un des niveaux d’organisation sociale du comportement grégaire est la cohésion des membres : les relations spatiales entre les individus possèdent une certaine constance et suivent des règles déterminées. Il peut exister des échanges d’information ou de matière entre les individus. En résumé, pour pouvoir échapper aux prédateurs, se nourrir et se protéger, il ne s’agit pas justement de suivre béatement le troupeau, il faut pouvoir coopérer ! Nous en venons ainsi au fait : la thérapie sociale que je pratique permet de travailler sur les obstacles à la coopération et ainsi être plus fort et plus efficace en groupe, tout en répondant à vos besoins. Et cela va bien plus loin ; Nous observons dans notre société un triple mouvement souvent ambivalent et créateur de conflit en nous, celui de développer et conserver son individualité, celui de cultiver l’individualisme, et en même temps celui de se nourrir de liens sociaux. Nous aussi, nous nous rendons compte que nous avons besoin des autres…mais pas trop et pas n’importe comment ! Nous sommes persuadés que nous ne pouvons pas juste vivre les uns à côté des autres, mais savons que nous devons développer cette cohésion. Pour la développer nous avons besoin d’échanger, tout en conservant notre individualité. De nous affirmer, sans écraser les autres. De rendre notre point de vue clair, compréhensif et constructif pour l’ensemble. Bref de développer des espaces ou le conflit est possible. Un conflit constructif, sans violence, ou l’autre n’est pas considéré comme inexistant, inférieur, malveillant ou uniquement utile à l’accomplissement de nos desseins. L’autre est une personne avec qui nous devons coopérer, au risque d’entrer en conflit. Je termine avec cette question : Quel est pour vous aujourd’hui le risque d’entrer en conflit avec vos pairs ?
1 COMMENT
je suis parfaitement d’accord avec votre article, très bien rédigé, de surcroît. Je n’ai absolument pas la fibre grégaire. J’ai parcouru le monde pendant 60 ans.Marié 4 fois cependant.4 nationalités. Ma dernière est asiatique (depuis 25 ans)..Fille des rizières.Intelligence supérieure.2e enfant d’une famille de 12..La seule qui soit sortie de son petit pays, mais tous unis comme les doigts de la main. Ses parents très simples , très famille, m’ ont fait confiance. Notre fils, 21 ans, est le résultat de cette alchimie. Il peut vivre n’ importe où et de rien (moi-même j’ ai peur pour lui parfois, je ne vous dis pas sa mère). I hope keep in touch w/u.